A/Sergent Trevor Allen, MM
Date d'attribution : septembre 16, 1952
Citation
En Corée, le 21 mai 1952, le char d'assaut de l'escadron C, Lord Strathcona's Horse (Royal Canadians), est resté coincé alors qu'il préparait une route dans la zone avant du 1 PPCLI. La situation était précaire puisque le bulldozer immobilisé se trouvait à la vue des positions ennemies, à un demi-mille à peine d'une vallée fluviale. Le véhicule blindé de dépannage commandé par le sergent "Trapper" Allen est appelé en avant. À l'arrivée sur le site, l'artillerie ennemie a commencé à s'approcher des véhicules. Le raccordement de deux câbles et la préparation du bulldozer pour la récupération ont été lents et fastidieux. Les véhicules ont été touchés à plusieurs reprises et les équipages ont reçu l'ordre de se mettre à l'abri. Le sergent Allen a refusé de se mettre à l'abri et a continué à travailler. Le bulldozer a été retrouvé intact cette nuit-là. Notes
La Gazette de Londres du mardi, 16 Septembre 1952, No. 39646 page 4920. La Gazette de Londres le note comme étant dans le Lord Strathcona's Horse.
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Sergent Frederick Lyle Carson, MM
Date d'attribution : inconnue
Citation
Pendant la traversée de la rivière Gari, le 12 mai 1944, par des chars du 11e Régiment blindé canadien près de San Angelo (référence cartographique 8515), de nombreux chars se sont enlisés dans la plaine fluviale de la rivière. Travaillant sous les tirs d'obus et de mortiers ennemis, menacés par des tireurs d'élite dissimulés le long de la rivière, le sergent Carson a supervisé la récupération et l'évacuation de nos chars dans les pires conditions possibles. Lorsqu'un char a été touché et qu'un autre a pris feu, et que toutes les tentatives d'extinction de l'incendie ont échoué, le sergent Carson a personnellement placé un câble sur le char en feu, puis l'a tiré dans la rivière, empêchant ainsi sa destruction totale. Pendant le reste de la journée, le sang-froid avec lequel il dirigeait les opérations de récupération a eu une influence stabilisatrice sur les hommes qui travaillaient sous ses ordres. Son courage, sa détermination sous le feu de l'ennemi et sa ténacité ont largement contribué à la récupération de 23 chars embourbés, ce qui leur a permis de rejoindre le régiment à un moment où on en avait un besoin urgent. Notes
(K52889) Supplément à la Gazette de Londres du mardi 3 octobre 1944, no 36730, page 4572, et aux Gazette du Canada du 23 septembre 1944 et CARO/4986 du 14 octobre 1944. Recommandé par le lieutenant-colonel R.L. Purves, commandant du 11e Régiment blindé canadien ; document avec le quartier général, 1re Brigade blindée canadienne, 23-29 mai 1944 (appuyé par le brigadier W.C. Murphy) ; au quartier général, 8e Division des Indiens, 30 mai au 8 juin 1944 (appuyé par le major-général D. Russell) ; au quartier général, 13e Corps, 11-19 juin 1944 (appuyé par le lieutenant-général S.C. Kirkman) ; au quartier général, 8e Armée, 24-28 juin 1944 (appuyé par le lieutenant-général O.W.H. Leese) ; passé au quartier général, armées alliées en Italie et approuvé par le général H.R. Alexander. Récompensé "en reconnaissance de services courageux et distingués en Italie".
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Sergent Charles Fielding, MM
Date d'attribution : juillet 30, 1945
Citation
Le sergent Fielding, M62367, commande une section de véhicules blindés de récupération du 21e Régiment blindé canadien depuis son arrivée en Normandie. Le 9 août 1944, le régiment reçoit l'ordre de se concentrer à Gaumesnil, MR078551, et se voit confier la tâche de faire passer à tout prix le point 195, MR 0846. L'attaque a eu lieu à 14 h 30. À 10 h 10 le 10 Août, deux escadrons se trouvaient sur l'objectif à travers un tir de mortier de 88 mm et des canons antichars automoteurs. Les tentatives pour les atteindre par des véhicules d'échelon transportant de l'essence, des munitions et de l'eau dont on avait un besoin urgent étaient infructueuses en raison des tirs intenses, précis, de mortiers ennemis, d'artillerie et de tirs automatiques. Le sergent Fielding s'est porté volontaire pour faire avancer le ravitaillement et, en utilisant habilement le sol, a conduit ses trois véhicules jusqu'aux escadrons en dépit d'un tir ennemi intense. Trois fois, il a réussi ce voyage périlleux. Les escadrons, complètement rechargés, ont été capables de tenir l'objectif régimentaire et d'établir un saillant profond dans les défenses antichars ennemies. Dans la tête de pont de Moerbrugge, MR8794, le 12 septembre 1944, le régiment reçoit l'ordre de couper la route principale Bruge-Eegloo. Cela a été fait à MR9878 et les patrouilles blindées ont poussé vers le nord et l'est jusqu'au canal Léopold. Près du canal MR9702, deux chars ont été assommés par des canons antichars et un troisième a été touché au niveau du pignon, brisant la chenille et entraînant la sortie de route du char dans un fossé profond. L'angle était si aigu que les canons du char étaient inutiles pour se protéger. Tentant d'évacuer, le premier membre a été blessé par un tir automatique, et l'équipage a choisi de rester dans le char. Le commandant de l'équipage a demandé de l'aide sur les ondes et le sergent Fielding a été envoyé avec son véhicule blindé de dépannage et son équipage. Après avoir fait une reconnaissance rapide à l'aide de ses jumelles, il a avisé le commandant d'équipage par radio de son plan. Sous l'effet de l'augmentation des tirs de mortier, des tirs automatiques et des tirs d'armes légères, il a ordonné que son véhicule soit placé à l'avant, descende et fasse les raccordements nécessaires pour remorquer le char handicapé. De retour dans son véhicule de dépannage, il a ensuite dirigé le remorquage du char d'assaut vers un endroit abrité où l'équipage pouvait être évacué en toute sécurité et où l'homme blessé a reçu les premiers soins. La récupération de ce char et de son équipage a permis au commandant de recevoir du commandant de l'équipage des informations vitales et précieuses sur les positions des canons ennemis. Tout au long de la campagne dans le Nord-Ouest de l'Europe, ce sous-officier a joué son rôle dans chaque action que le régiment a menée. Son culot exceptionnel, son sang-froid, son jugement extraordinaire et son mépris absolu pour sa sécurité personnelle alors qu'il se trouvait sous les tirs ennemis les plus violents, ont permis à plusieurs reprises de sauver des vies et des équipements précieux, et ont été une source d'inspiration pour tous ceux qui ont travaillé avec lui. Son dévouement et ses efforts inlassables ont grandement contribué à l'efficacité des combats du régiment et de la division dans son ensemble. Notes
(M62367) Le sergent Fielding a reçu la Médaille militaire le 30 juillet 1945. Supplément à la Gazette de Londres du mardi 22 janvier 1946, no 37442, page 650, et à la Gazette du Canada du 10 novembre 1945 et à la CARO/6193 du 12 novembre 1945.
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Sergent Frank James Fontaine, MM
Date d'attribution : avril 18, 1944
Citation
Le 23 décembre 1943, au sud d'Ortona, le sergent Fontaine était sous-officier responsable d'un équipage de chars de récupération engagé dans la récupération de six chars de l'escadron "B" du 12e Régiment blindé canadien qui s'était enlisé dans la boue. Au cours d'une lutte acharnée pour cette position, alors que ces chars étaient nécessaires de toute urgence pour poursuivre l'attaque, ce sous-officier avec son équipe de récupération a pris en charge cette entreprise très difficile et dangereuse sous le feu nourri du mortier et des mitrailleuses. Grâce à cette action courageuse et déterminée, les six chars ont été libérés de la boue et ont joué un rôle important dans la capture subséquente de la ville d'Ortona, ville clé tenue par l'ennemi. Notes
Supplément à la Gazette de Londres du mardi 18 avril 1944, no 36477 page 1816, et à la Gazette du Canada no 12 vol 78 du 18 mars 1944 et CARO 4395 du 21 mars 1944. La Gazette de Londres l'enregistre comme Corps blindé canadien.
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Caporal Gorden Arthur Gill, MM
Date d'attribution : juillet 30, 1945
Citation
Le 6 août 1944, à Cormelle, en Normandie, le caporal Gill, alors qu'il agissait comme monteur au sein du 28e DAL canadien rattaché au 7 Canadian Medium Regiment, RCA, est appelé à la position de tir pour effectuer des réparations aux canons qui avaient été temporairement neutralisés par de lourds tirs ennemis. Malgré les bombardements incessants, ce sous-officier, au mépris total de sa propre sécurité, a réparé avec succès les canons, ce qui a permis de les mettre en service à un moment où ils étaient le plus nécessaires. De nouveau, à St Aignan de Cramesnils, le 12 août 1944, le caporal Gill est appelé à réparer des canons endommagés lors d'un bombardement intensif. Ce sous-officier a fait preuve d'une grande détermination et d'un grand courage, et il a aidé à maintenir le moral des hommes à la position de tir par sa froideur et sa détermination. Au cours des campagnes qui ont suivi en Belgique, en Hollande et en Allemagne, le caporal Gill, par sa bravoure, sa gaieté, sa persévérance Notes
(D128754) Le caporal Gill a reçu la Médaille militaire (MM) le 30 juillet 1945. Supplément à la Gazette de Londres de mardi le 22 janvier 1946, No. 37442, page 650, et la Gazette canadienne du 10 novembre 1945 et CARO/6193 datée 12 Novembre 1945.
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A/Sergent d’état-major armurier F. Holcroft, MM
Date d'attribution : inconnue
Notes
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Sergent Robert Louis Hurry, MM
Date d'attribution : décembre 30, 1944
Citation
Le matin du 8 février 1944, alors que le sergent Hurry était responsable d'un poste de récupération au pont Hongi sur le front d'Orsogna, il fut informé qu'un véhicule de reconnaissance blanc, appartenant au régiment de Perth et utilisé pour les communications avec les troupes avancées, était enlisé dans un champ miné à environ deux milles au nord-ouest d'Arielli et cinq cents mètres au nord de la route latérale Orsogna. Bien qu'un officier du Perth Regiment l'ait averti que toute tentative de récupération de ce véhicule était très dangereuse, en raison du fait que la zone était également sous le feu nourri de mortiers sous observation ennemie, le sergent Hurry, sans hésitation, est parti avec un équipage de deux hommes afin de récupérer ce véhicule. Malgré un tir de mortier intense et de nombreuses blessures évitées de justesse, l'équipage a réussi à récupérer le véhicule. Deux jours plus tard, le sergent Hurry repart avec le même équipage pour récupérer trois véhicules du Perth Regiment dans les environs de Poggiopirito. Il était essentiel que l'unité reçoive ces véhicules immédiatement, bien que les routes aient été complètement emportées par la pluie et la boue qui en résultait les rendant presque impraticables. Après plus de six heures de travail incessant, l'équipage a récupéré les véhicules en construisant une route sur laquelle le véhicule de récupération pouvait travailler. Pendant ce temps, il y avait un danger imminent de tirs de mortier ennemis, car cette zone particulière avait été fortement bombardée les jours précédents. Ce sous-officier a fait preuve de beaucoup d'initiative, de sang-froid et d’ingéniosité face au danger. Son leadership inspiré et sa détermination ont insufflé à ceux qui le suivaient un esprit indomptable qui n'acceptait pas la défaite. Sa haute conception du devoir a permis d’acheminer au Perth Regiment certains véhicules essentiels à un moment critique. Notes
(C12037) Supplément à la Gazette de Londres mardi le 30 janvier 1945, No. 36917 page 680, et la Gazette canadienne du 30 décembre 1944 et CARO/5235 datée le 3 janvier 1945.
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Sergent Raymond Lloyd Kelly, MM
Date d'attribution : septembre 21, 1944
Citation
Lorsque, en août 1944, le 1er Corps canadien avec la 8e Armée traversèrent la rivière Metauro pour attaquer la formidable ligne Gothique, la 117e Batterie, 7e Régiment antichar canadien, fut placé sous le commandement de la 1re Division d'infanterie canadienne et, en conséquence, vécu beaucoup d'action. Les canons automoteurs de cette batterie étaient constamment dans les premières positions de combat. Le 16 septembre 1944, le sergent K70513 Raymond Lloyd Kelly, sous-officier responsable de la section DAL attachée à la 111e Battery, s'est rendu dans la région de Polerelli (MR873906) pour effectuer des réparations sur un canon automoteur en panne. Ce travail impliquait plusieurs heures de travail dans l'obscurité totale. Malgré les bombardements et les tirs de mortier, la tâche a été achevée à l'aube. Seule la compétence et le courage dont a fait preuve le sergent Kelly ont rendu cela possible. Le 18 septembre 1944, dans le secteur de Ghette ? (MR 848922) Le sergent Kelly a effectué des réparations à un canon automoteur dans des conditions similaires. Encore une fois, sans repos ni considération pour sa sécurité personnelle, il a eu l'équipement en ordre de marche dans les plus brefs délais. Il savait qu'il était essentiel que le canon soit de retour au combat car l'ennemi avait des chars Tiger dans la zone. Le 21 septembre 1944, devant le dispositif de San Fortunato (MR83636944), le sergent Kelly est parti à pied à la recherche d'une arme qui avait été déclarée inutilisable et hors de communication. Les tirs d'obus et de mortiers ennemis dans cette zone étaient particulièrement violents, mais cela ne l'a pas dérangé et il n'a abandonné que lorsqu'il était certain que le rapport n'était pas vrai. À de nombreuses autres occasions, le sergent Kelly a effectué des réparations aux armes à feu et aux véhicules dans les zones les plus avancées. Son courage personnel, ses compétences techniques et son dévouement au devoir étaient de la plus haute importance et constituaient un exemple pour les autres personnes avec lesquelles il a été en contact. Notes
(K70513) Le sergent Kelley a reçu une médaille militaire le 21 septembre 1944. Supplément à la Gazette de Londres du mardi 29 mai 1945, no 37101 page 2745, et à la Gazette du Canada et à la CARO/5625, toutes deux datées du 28 avril 1945. La recommandation mentionne Map Reference Italy, 1:50 000, feuilles 109/4 et 101/3.
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Sergent Kenneth Foster Larochelle, MM
Date d'attribution : juillet 30, 1945
Citation
Le sergent Larochelle, commandant de l'équipage du véhicule blindé de récupération du 1er Escadron du 22e Régiment blindé canadien, débarque avec l'unité en Normandie le 26 juillet 1944. Outre les tâches normales de récupération qui impliquaient des travaux sous des tirs d'obus lourds, il a acheminé du matériel essentiel aux chars lorsque les tirs ennemis interdisaient l'utilisation des camions. Sa bonne humeur sous le feu, ses qualités de leadership et ses compétences techniques ont été d'une valeur inestimable pour l'avancement des efforts du 22e Régiment blindé canadien. A Cintheau, (MR0853) le 8 août 1944, le régiment avait hébergé après avoir perdu dix-sept chars par les mines et les tirs antichars. Bien que tous les autres véhicules blindés de dépannage aient été immobilisés par une concentration infernale d'explosifs et de tirs de 88 mm, le sergent Larochelle a poursuivi sa route et, grâce à d'habiles manœuvres, atteignit les chars de son escadron, qu'il répara et consacra le reste de la nuit à récupérer un char en panne, le rendant apte à combattre le jour suivant. Devant la tâche de récupérer deux chars en panne derrière les positions avancées de l'ennemi à Wousche Plant (MR 602260 ?) le 23 octobre 1944, et conscient de l'anxiété des équipages bloqués au milieu de l'ennemi, le sergent Larochelle s'avance immédiatement avec son véhicule de récupération. Atteignant les chars en panne, il sauta de son véhicule et ajusta l'attelage de remorquage, et s'apprêtait à monter son propre véhicule lorsqu'une véritable rafale d'obus descendit sur leur position, coupant l'attelage de remorquage en rubans. Lorsque le bombardement s'est relâché, le sergent Larochelle a rallié son équipage, improvisé un nouvel attelage de remorquage et récupéré les deux chars d'assaut lors d'un terrible tir croisé. Le 1er mars 1945, dans la brèche de Hochwald (MR033408), ce sous-officier a récupéré deux chars légèrement endommagés sur une pente avant sous observation directe des canons antichars ennemis. Seule l'audace du geste et l'habileté à s’atteler et à s’éloigner ont rendu possible le succès de l'entreprise. À son retour, des plans ayant été faits pour servir un repas chaud aux équipages d'infanterie et de chars d'assaut qui combattaient constamment dans des conditions météorologiques, de terrain et de feu ennemi épouvantables, le sergent Larochelle s'est porté volontaire pour livrer ces repas chauds. Bien qu'il ait dû effectuer plusieurs sorties au dessus du terrain sous observation, il ne s'est pas reposé tant que tous les hommes de la région aient été nourris. Le succès du maintien des positions de défense le lendemain était en grande partie attribuable à l'amélioration évidente du moral de tous les soldats après le repas chaud. Il a toujours fait preuve des plus hautes qualités de leadership. Son esprit combatif l'a continuellement poussé à accomplir des tâches qui dépassent l'appel normal du devoir, donnant l'exemple à tous les hommes du 22e Régiment blindé canadien. Notes
(A102884) Le sergent Larochelle a reçu la médaille militaire le 30 juillet 1945. Supplément à la Gazette de Londres du mardi 22 janvier 1946, no 37442, page 650, et à la Gazette du Canada du 10 novembre 1945 et à la CARO/6193 du 12 novembre 1945.
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Sergent d’état-major de l’armement James Alexander McCoig, MM
Date d'attribution : novembre 28, 1943
Citation
Dans la nuit du 28 au 29 novembre 1943, le sergent d'état-major de l'armement JA McCoig A99497 est engagé dans dans des travaux spéciaux de récupération sur le pont de la rivière Sangro. Au cours de cette période, une colonne de munitions stationnée sur la route latérale a été bombardée et deux véhicules ont été incendiés, tous deux chargés de munitions. Conscient du danger que représentait la propagation des flammes, il s'efforça d'éteindre l'incendie à l'aide d'extincteurs à mousse. Il a réussi à sortir un véhicule, mais il a été contraint de partir en raison de l'explosion de munitions. Lorsque l'incendie s'est éteint, il a conduit son tracteur de récupération sur les lieux de l'incendie et a dégagé la route de tous les débris. Pendant toute cette période, la zone a été bombardée par l'ennemi. Sa détermination et son mépris total de la sécurité personnelle ont empêché les dommages causés par l'incendie de se propager. De plus, il a dégagé la route pour que la circulation urgente puisse continuer. La manière dont il a mené à bien ce travail est un magnifique exemple de courage et d'un rare sens du devoir qui mérite des éloges particuliers. Notes
Le 28 novembre 1943, le sergent d’état-major de l'armement McCoig a reçu la Médaille militaire pour sa bravoure. Supplément à la Gazette de Londres du mardi 18 avril 1944, n° 36477 page 1817.
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Sergent d’état-major Thomas McLean Monteith, MM
Date d'attribution : décembre 11, 1943
Citation
Vers 16 heures le 11 décembre 1943, l'ennemi concentre ses tirs d'artillerie sur la ville de San Vito (MR 3611). Le premier obus tombe sur la place principale de la ville où se trouvait le détachement avancé de l'atelier de la 3e Brigade d'infanterie canadienne et a fait un certain nombre de victimes. Refusant de se mettre à l'abri, le sergent d’état-major Monteith B94589 s'est promptement porté à l'aide des blessés et, en dépit du fait que les bombardements ont continué et qu'un autre obus a atterri sur la place, il a pris la situation en main avec calme et courage, a organisé des opérations de sauvetage et évacué les blessés vers la station de secours principale. La rapidité avec laquelle le sergent d’état-major Monteith a géré la situation, son sang-froid et son efficacité sous le feu, ainsi que son courage et son indifférence au danger ont assuré l'évacuation rapide des blessés et ont contribué à maintenir le moral de toutes les troupes à proximité. Notes
Le Sergent d’état-major Thomas McLean Monteith a reçu la Médaille militaire le 11 décembre 1943. Supplément à la Gazette de Londres le 9 mai 1944, No. 36508 page 2170.
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Artisan William Olechowski, MM
Date d'attribution : novembre 10, 1945
Citation
Le 19 décembre 1944, vers 13 h, des obus ennemis ont commencé à tomber sur le site occupé par l'atelier du GEMRC de la 6e Brigade d'infanterie canadienne à Nimègue, en Hollande, dont le premier obus a immédiatement incendié plusieurs véhicules et endommagé le bâtiment. L'artisan Olechowski a immédiatement et sans hésitation attaqué les flammes et, par son action exemplaire, a encouragé d'autres soldats à proximité, temporairement désorienté par l'explosion de l'obus, a suivre rapidement son exemple, malgré le fait que deux autres obus aient explosé dans la zone immédiate. Artisan Olechowski est alors entré dans un véhicule « cwt » (vehicule ¾ tonne) en flamme, qui était en danger immédiat de destruction totale par le feu. Après de nombreuses difficultés due à la fumée et à la chaleur, il a réussi a conduire le véhicule, toujours en toujours en flammes et dont les munitions d'armes légères explosaient, hors de l'atelier et sur une route où le véhicule est devenu une perte totale. Son action sans hésitation a permis de sauver d'autres véhicules de l'atelier de la destruction totale, en localisant l'incendie et en empêchant la perte supplémentaire de précieux équipements d'atelier. Tout au long de la campagne en Europe occidentale, ce soldat a fait preuve d'un sang-froid sous le feu des tirs et d'un dévouement exceptionnels, et cette action est caractéristique de sa conduite. Notes
(M37070) LGS 8 novembre 1945 p5460, et CG ainsi que CARO/6114 les deux datée 6 octobre 1945.
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Sergent-major de l’armement A. H. Phillips, MM
Date d'attribution : inconnue
Citation
Notes
(34828) confirmé par une lettre.
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Sergent Morris Collins Roulston, MM
Date d'attribution : septembre 22, 1945
Citation
Le 11 février 1945, la 2e Compagnie canadienne de dépannage a reçu l'ordre de jouer un rôle majeur dans le transport de 12 bisons de Nimègue à la région de Gennep (MR E780465 Hollande). Après avoir livré les bisons et avoir fait demi-tour à Gennep, le convoi de douze transporteurs a été arrêté par la congestion routière dans la ville MR E773480. À 11 h 45, l'ennemi a commencé à tirer des obus de mortier sur la route, obligeant les équipages à quitter leurs véhicules et à se mettre à l'abri. Un membre de l'équipage a été tué et deux autres blessés. Puisque l’officier responsable du convoi était resté a Gennep pour diriger la manœuvre, le sergent Roulston a assumé le commandement a la tête du convoi. Réalisant instantanément que le convoi était une cible idéale et attirant le feu, il a quitté son véhicule et a rallié les 48 conducteurs et équipages pour les organiser et les encourager à retourner à leurs véhicules de transport. Par cette action, qui a nécessité une exposition considérable aux tirs ennemis, il a réussi à faire rouler le convoi et a non seulement empêché la destruction de matériel de transport de grande valeur, mais il a aussi contribué à maintenir une route vitale claire vers le front. Il a également vérifié l'état des blessés et s'est assuré qu'il n’y avait pas de danger à les déplacer. Tout au long de son service dans le Nord-Ouest de l'Europe depuis août 1944, le sergent Roulston a donné un exemple remarquable a tous les grades de l'unité par son mépris total pour la sécurité personnelle, son leadership et son sens aigu des responsabilités. À au moins deux autres occasions, son dévouement face au tir ennemi a été une contribution matérielle au succès des opérations. Notes
(H64678) Supplément à la Gazette de Londres, mardi le 9 octobre 1945, No. 37302 page 5003, et la Gazette du Canada datée et CARO/6074, les deux datées du 22 septembre 1945.
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Sergent Lawrence Albert Slumkofski, MM
Date d'attribution : août 11, 1945
Citation
Le 18 avril 1945, le sergent Slumkofske a été dépêché pour diriger un détachement spécial de récupération composé de 2 transporteurs, 2 bulldozers D-8, 1 porteur et 9 hommes pour des opérations spéciales avec la 4e Division blindée canadienne. Le détachement a reçu l'ordre de maintenir ouverte une route étroite et marécageuse entre la route principale et la rive du canal Rustenkan a MR W140980, sur laquelle une tête de pont peu profonde avait été établie. C'est au sergent Slumkofske, qui a dû faire face a bien plus que les difficultés habituelles, qu'incombait l'entière responsabilité de la bonne exécution de ce travail vital. Bon nombre des chars et autres véhicules blindés se sont enlisés à une bonne distance de la route, ce qui a nécessité la construction de routes en terre battue jusqu'à ces véhicules avant que la récupération puisse être effectuée. Tout au long de l'opération, qui a duré jusqu'au 25 avril, le détachement a essuyé des tirs d'obus sporadiques et une partie du temps des tirs de mortier et de roquettes ; le travail a dû être effectué à découvert dans des véhicules non blindés et, à plusieurs reprises, des tâches ont dû être effectuées dans la tête de pont elle-même. Malgré les tirs ennemis et d'autres conditions adverses, ce sous-officier, en empruntant des véhicules et en encourageant constamment ses hommes, a si bien organisé et supervisé le travail, y compris les tâches d'ingénierie, qu'il a été possible de récupérer jusqu'à 6 véhicules, dont 4 chars, dans une tourbière profonde un jour. Au cours de la semaine, la rigueur et les efforts inlassables de ce sous-officier ont fait en sorte que la route menant à la tête de pont n'a pas été endommagée et que le flux du trafic opérationnel n'a jamais subi de sérieux retards. Tout au long de l'opération, le sergent Slumkofske, par son mépris total pour la sécurité personnelle, son initiative, son énergie et sa détermination a donné un exemple inspirant aux hommes sous son commandement. L'efficacité exceptionnelle avec laquelle le détachement s'est acquitté de sa tâche a grandement contribué au succès de l'opération. Notes
(A57497) Supplément à la Gazette de Londres, mardi, le 21 août 1945, No. 37235 page 4267, ainsi que la Gazette du Canada et CARO/5953, les deux datés du 11 août 1945. Recommandé pour une reconnaissance immédiate; document avec le Quartier général, 2e Corps canadien jusqu’au 30 mai 1945; avec le Quartier général, 1e Armée canadienne 2-11 juin 1945.
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Sergent Eugene Frederick Sodeman, MM
Date d'attribution : mai 26, 1945
Citation
Le 26 février 1945, l'escadron " B " du 27e Régiment blindé canadien appuie le South Saskatchewan Regiment après avoir effectué une poussée nocturne sur les hauteurs près de Calcar. Il restait un certain nombre de poches ennemies laissées derrière, qui avaient été dépassées pendant la nuit. Il était impossible pour les véhicules à roues d'apporter du ravitaillement pendant la journée en raison de l'état marécageux du sol et des tirs de l'ennemi contourné. De plus, toutes les routes à l'avant étaient sous le feu nourri de l'artillerie et des mortiers ennemis. Au fur et à mesure que le commandant d'escadron se déplaçait d'un endroit à l'autre pour diriger la bataille, son char s'enlisait et aucun autre char de son escadron ne pouvait lui venir en aide, car ils étaient engagés avec l'ennemi. Il était donc nécessaire de demander la récupération. En réponse à l'appel, le sergent MI04311 Sodeman EF, 85e DDA, est arrivé et avec son char de dépannage, a sorti le char embourbé. Apprenant du chef d'escadron qu'il pourrait être nécessaire de désengager la bataille en raison du manque de munitions et d'essence, le sergent Sodeman s'est porté volontaire pour les faire avancer dans ses chars de récupération. C'était extrêmement difficile en raison du terrain mou et du feu constant porté par l'ennemi contourné. Dès que l'ennemi s'est rendu compte de ce que le sergent Sodeman était en train de faire, il déclencha une terrible concentration de tirs d'artillerie et de mortiers. Non seulement ces déplacements étaient rendus extrêmement dangereux par ces tirs, mais ses chars se sont enlisés deux fois et il a dû diriger et récupérer ces chars en pleine vue de l'ennemi. Cependant, il ne s’est jamais découragé face à toutes ces difficultés et réussit durant l'après-midi à faire trois allers-retours malgré tous les efforts que l'ennemi fit pour l'en empêcher. La détermination et la bravoure du sergent Sodeman face aux mitrailleuses, à l'artillerie et aux tirs de mortier ennemis à travers un pays marécageux ouvert, ont été une source d'inspiration pour nos forces sur les hauteurs et ont été le facteur déterminant pour mener à bien cette opération. Notes
(M104311) Supplément à la Gazette de Londres du mardi 29 mai 1945, no 37101 page 2745, ainsi qu’à la Gazette du Canada et à la CARO/5718, toutes deux datées du 26 mai 1945. Recommandé le 12 mars 1945 ; document au quartier général, 2e Brigade blindée canadienne, 13-17 mars 1945 ; au quartier général, 2e Corps canadien, 17 mars au 9 avril 1945. Dates avec le quartier général de la Première Armée canadienne non indiquées sur le formulaire.
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