Artisan Joyce Beckett Abercrombie
Date d'attribution : août 31, 1946
Citation
Artisan Abercrombie a été employé dans cette unité dans la section de récupération depuis le jour J jusqu'à aujourd'hui. Au cours de la période où l'armée canadienne a terminé sa tâche dans l'estuaire de l'Escaut, ce soldat, par son initiative, sa prévoyance et son dévouement acharné, a réussi à récupérer un canon Bofors de 40 mm qui avait été enfoncé dans le sol meuble à une certaine distance de la chaussée. L'action s'est déroulée dans les environs de Maldegem, au milieu des tirs de mortiers ennemis dirigés à courte portée. Pendant l'accalmie des tirs ennemis, l'artisan Abercrombie s'est rendu sur le site de tir sans craindre pour sa propre sécurité et procéda calmement à son retrait. Plusieurs fois au cours de cette opération, il a dû se mettre à l'abri et après environ deux à trois heures, le canon a été récupérée avec succès. Le sang-froid et le sens du devoir de ce soldat lors de l'opération de récupération dans cette position dangereuse ont eu un effet inspirant parmi ses camarades. Au cours de la campagne de l'Armée canadienne dans le Nord-Ouest de l'Europe, ce soldat a rendu d'excellents services en tout temps et, à plus d'une reprise, s'est avéré un grand atout pour son unité et son corps. Il est considéré que le dévouement inlassable et le mépris total de sa sécurité personnelle dont a fait preuve cet artisan ont matériellement contribué à la libération ultime de la Belgique. Notes
(B111666) Gazette du Canada datée du 31 août 1946 et CARO/6733 datée du 2 septembre 1946. Recommandation avec le quartier général de la 3e Division d'infanterie canadienne, 20-23 septembre 1945 (appuyé par le brigadier L. G. Clarke, officier général commandant par intérim) ; avec le quartier général des Forces canadiennes aux Pays-Bas, 24 septembre au 6 octobre 1945 (approuvée par le lieutenant-général G. G. Simonds).
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Soldat Donald Richard Grant
Date d'attribution : août 31, 1946
Citation
Le 13 septembre 1944, la compagnie "D", Queen's Own Cameron Highlanders of Canada défendaient le carrefour Bray Dunes. La compagnie était complètement encerclée par l'ennemi depuis 5 h 30 et tous les efforts pour les relever avaient échoué. Vers 19 h 00, le couvent situé à l'angle nord-ouest du carrefour a été incendié par des bombardements ennemis et les troupes qui l'occupaient ont dû se replier de l'autre côté de la route sous le feu nourri des armes légères. Le soldat Grant, faisant preuve d'un courage remarquable après l'évacuation du personnel et soumis à des tirs d'armes légères, a effectué deux autres voyages au couvent pour sauver de la nourriture et des munitions. Cela a permis à la compagnie d'attendre encore trente-six heures, pendant qu'elle est coupée du reste du bataillon. Cet acte de bravoure a beaucoup contribué à remonter le moral de la compagnie et a été l'un des principaux facteurs contribuant à la réussite de l'action que la compagnie "D" a menée pour couper les routes de fuite et d'entretien de l'ennemi dans les environs des dunes de Bray. Ce n'est là qu'un exemple de la bravoure dont le soldat Grant a fait preuve tout au long de la campagne en Belgique. Notes
(H10576) Supplément à la Gazette de Londres du 16 janvier 1947, p. 330, et à la Gazette du Canada datée du 31 août 1946 et CARO/6733 datée du 2 septembre 1946. Il fait partie du Corps d'infanterie canadien (The Queen's Own Cameron Highlanders of Canada). Recommandé par le lieutenant-colonel R.L. Rutherford, commandant du Queen's Own Camerons Highlanders of Canada le 26 juin 1945 ; approuvé par le brigadier J.V. Allard, commandant de la 6e Brigade d'infanterie canadienne le 27 juin 1945 et adopté le 7 août 1945 ; approuvé par le major général A.B. Matthews, officier général commandant de la 2e Division d'infanterie canadienne ; approuvé par le lieutenant-général G.G. Simonds, officier général commandant les Forces canadiennes aux Pays-Bas le 13 août 1945 et adopté pour action le 6 octobre 1945. Après la guerre, il a été artisan dans l'atelier 212, avec une épouse de guerre hollandaise. Il est probablement passé à la GEMRC après la guerre, mais il ne figure pas sur la liste du personnel de Hodgson qui a servi pendant la Seconde Guerre mondiale.
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Artisan E. R. Legere
Date d'attribution : juillet 17, 1948
Notes
(G621) La Gazette du Canada No. 29, 17 juillet 1948 (à titre posthume).
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Colonel Maxwell Charles Gordon Meighen
Date d'attribution : août 31, 1946
Citation
Tout au long des opérations qui ont abouti à la libération de la Belgique, le colonel Meighen s'est acquitté de ses fonctions de Directeur adjoint Génie mécanique (DDME) avec une compétence et une efficacité remarquables. Sa compréhension précise des problèmes en cause, sa bonne planification pour faire face aux situations d'urgence et son contrôle rigoureux des installations à sa disposition permettent aux unités du Génie électrique et mécanique royal canadien de fonctionner avec une efficacité maximale. Son travail a largement contribué au succès des opérations. Notes
Gazette du Canada datée du 31 août 1946 et CARO/6733 datée du 2 septembre 1946. Recommandé pour travailler avec le 2 Corps d'armée canadien par le lieutenant-général G.G. Simonds, officier général commandant les Forces canadiennes aux Pays-Bas, août 1945, bien qu'il n’ait été signé que le 6 octobre 1945.
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Sergent quartier-maître de l’armement H. S. Revill
Date d'attribution : juillet 17, 1948
Notes
(C31588) Gazette du Canada no 29, 17 juillet 1948 (à titre posthume). Les éléments de reconnaissance et de récupération des DAL du régiment blindé ont travaillé avec les chars avant pour s'assurer que les chars endommagés ou bloqués soient réparés ou récupérés sans délai. Cela les mettait souvent en contact direct avec l'ennemi. Pendant l'avance à Bruges le 8 septembre 1944, le Sergent Quartier-maître de l’armement (Adjudant classe 2) H.S. Revill faisait partie de l’élément de tête du British Columbia Regiment. Il a été abattu par un tireur d'élite à l'une des portes de la ville et des civils belges qui se cachaient dans les bâtiments voisins l'ont recueilli. Pendant que la bataille de Bruges faisait rage, ils ont pris soin de lui, l'emmenant même dans le « no man's land » pour qu'il soit soigné dans un hôpital par un médecin. Malgré ces soins, il mourut le 3 octobre. Quatre jours plus tard, les habitants de la ville lui ont offert des funérailles militaires impressionnantes dans la cathédrale de la ville " pour rendre un dernier hommage à cet héroïque Canadien ainsi que pour se souvenir de tous les Canadiens qui ont sacrifié leur vie pour notre liberté ". L'adjudant Revill a été mentionné à l'ordre du jour, décoré à titre posthume de la Croix de Guerre de Belgique et fait partie des sept artisans canadiens inhumés au cimetière de guerre canadien d'Adegem.
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