À l’époque des arcs et des flèches, des piques, des épées et des haches de combat, chaque soldat pouvait être responsable de l’entretien de ses propres armes. Mais, à l’ère moderne, la technologie militaire comprend les armes automatiques, les chars, l’électronique et l’optique complexes, ainsi que les matériaux nouveaux et améliorés. La complexité des outils de guerre s’est accrue, tout comme la nécessité d’entretenir et de réparer correctement l’équipement. Jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la politique du gouvernement canadien était d’utiliser l’organisation, la doctrine et l’équipement de l’armée britannique. Les Britanniques étaient conscients des lacunes de leur système de réparation de l’équipement et, après la Première Guerre mondiale, plusieurs tentatives infructueuses ont été faites pour créer une organisation de réparation plus efficace.
Le problème est devenu critique au début de la Seconde Guerre mondiale, ce qui a conduit à la formation du Corps britannique « Royal Electrical and Mechanical Engineers » (REME) en 1942 : un seul corps qui serait responsable de l’entretien et de la réparation de tout l’équipement de l’armée. Deux ans plus tard, le Canada a créé le Corps du génie électrique et mécanique royal canadien (GEMRC) pour remplir la même fonction au sein de l’Armée canadienne. Depuis, tout au long de la guerre de Corée, de la guerre froide, en Afghanistan et lors des déploiements de l’OTAN et de l’ONU partout dans le monde, le Corps du GEMRC a fourni un soutien en matière d’ingénierie et d’entretien à une vaste gamme d’équipements de l’Armée canadienne.
Arte et Marte
« Par l’habileté et le combat »