Caporal Pearson est membre du 75e Détachement d’aide légère du Génie électrique et mécanique royal canadien et a été affecté au 21e Régiment blindé canadien depuis le débarquement du régiment sur les plages de Normandie et pendant les batailles en France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne. Pendant tout ce temps, le Caporal Pearson a effectué son travail de soudeur dans le détachement avec un tel degré de compétence qu'il a voyagé parfois à l'arrière des chars de combat, apportant une aide précieuse au moment où il était absolument essentiel que chaque véhicule et chaque canon restent en service. Le 25 octobre 1944, près de Wouwsche Plantage, le char de commandement du régiment a éprouvé des problèmes qui nécessitèrent un travail de soudure immédiat ou le retrait du char du champ de bataille. Il était d'une importance vitale que son char de commandement reste en action. Le régiment tenait bon sur un flanc gauche exposé, mais des tirs d'artillerie et des tirs antichars précis avaient déjà éliminé un escadron complet. Conscient de la nécessité de son travail et conscient du danger qui l'attendait, Caporal Pearson a conduit son camion de soudure sans protection blindage jusqu'au poste de commandement. Bien que les bombardements ennemis aient été violents, le Caporal Pearson, au mépris total de sa sécurité personnelle, a effectué les travaux de soudage sur le véhicule de commandement. Cette tâche a duré près de deux heures, mais lorsque le régiment est passé à l'action, le Caporal Pearson a préparé le char de commandement pour l'action malgré les difficultés qu'il avait éprouvées. Ce n'est là qu'un des nombreux cas où le Caporal Pearson a fait preuve d'un dévouement au devoir et d'un mépris pour sa sécurité personnelle qui ont permis de disposer des véhicules et des armes nécessaires pour combattre l’ennemi. Son travail, que ce soit dans les ateliers ou sous le feu de l’ennemi, a toujours été de la plus haute qualité. Les difficultés dans lesquelles on lui imposait de travailler et le calme et l'efficacité avec lesquels il s'acquittait de ses fonctions étaient une source d'inspiration pour tous les membres du régiment.
(G14119) Supplément à la Gazette de Londres du 19 février 1946, no 37476, page 1057, et Gazette du Canada datée 22 décembre 1945 et CARO/6291 datée 23 décembre 1945.