Lieutenant-colonel Harold Milton Bailey, OBE, VD
Date d'attribution : janvier 1, 1943
Citation
Le service de cet officier au sein du CRCMM (G) de l'Armée canadienne (outre-mer) a été exceptionnel et de tout premier ordre. Son emploi dans le canton de Yorkton était tel qu'il aurait pu rester au Canada. Cependant, il s'est enrôlé et est venu outre-mer au début de la guerre à la tête d'un parc de campagne. C'est ce qu'il mobilisa habilement et se mit en ordre de marche. C'est à partir de là qu'on lui a confié la tâche de mettre sur pied le dépôt de « MT » à Borden. C'est grâce aux fondations qu'il a posées et à l'organisation qu'il a mise en place que ce dépôt a pu accueillir le nombre considérable de véhicules et de pièces qu'il manutentionne aujourd'hui. Quelques mois après avoir terminé l'organisation préliminaire de ce dépôt, il a été affecté à la mobilisation et à l'organisation de la 1re unité canadienne de renfort du matériel. En raison de l'extrême pénurie de personnel, on lui a demandé de démarrer cette unité avec sept officiers et une poignée d'hommes. En plus des fonctions ordinaires d'une unité de détention, il a organisé un établissement de formation complet pour les ouvriers techniques et non techniques. C’est en effet une réalisation surprenante que malgré un manque de personnel et d’instructeurs spécifiquement formés, il ait réussi à former en moins de 15 mois pas moins de 4052 ouvriers qualifiés, dont beaucoup sont des ouvriers techniques hautement qualifiés. En plus de cela, il a effectué des tests de qualification de 662 hommes de métier techniques et envoyé sur le terrain après la formation régimentaire préliminaire et le rééquipement au besoin, quelque 4500 renforts. Notes
Gazette du Canada, édition spéciale no 1, volume 77, datée du 1er janvier 1943.
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Major Ronald James Birss, OBE
Date d'attribution : avril 28, 1945
Citation
Le major Birss est commandant en second du Génie électrique et mécanique royal canadien de la 5e Division blindée canadienne depuis le 11 mars 1944. Au cours de cette période, il a fait preuve d'une initiative, d'un enthousiasme et d'un intérêt exceptionnels pour son travail. Pendant deux périodes de quatre et cinq semaines respectivement, il a exercé de façon exemplaire les fonctions de commandant du Génie électrique et mécanique royal canadien. Au cours de la première période, une remise en état de la division a été effectué et tout l'équipement a été vérifié et entretenu de façon adéquate en vue de la bataille de la ligne Hitler. Au cours de la deuxième période, sous la direction du major Birss, un nombre de chars équivalent à l'effectif des chars de la division sont réparés par les ateliers de la division et retournés dans les régiments de combat. Le travail remarquable accompli par le Génie électrique et mécanique royal canadien de la 5e Division blindée canadienne reflète les qualités de cet officier qui méritent une plus grande reconnaissance. Notes
Supplément a la Gazette de Londres du 31 mai 1945, no 37101, page 2741, et a la Gazette du Canada et à la CARO/5625, toutes deux datées du 28 avril 1945.
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Lieutenant-colonel (A/Colonel) Joseph William Bishop, OBE
Date d'attribution : avril 28, 1945
Citation
La bataille de la ligne gothique, la traversée de la rivière Foglia, la prise de Rimini et le forçage de la Marecchia ont mis à rude épreuve les chars, les canons, les camions et autres équipements mécaniques du Corps. Les combats intenses et les défenses très développées ont fait de nombreuses victimes. Le colonel Joseph William Bishop, directeur adjoint du Génie électrique du 1er Corps canadien, avait fait des plans judicieux pour la récupération et la réparation de cette vaste quantité de matériel et sa remise en service rapide. Le repérage et l'utilisation habile des ressources du GEMRC et du REME à sa disposition lui ont permis de mettre en œuvre ses plans avec soin, et la mobilité et la force de frappe du Corps ont été maintenues à un niveau élevé. La production rapide de véhicules et d'équipement réparés reflétait l'étude réfléchie et la perception claire avec laquelle le colonel Bishop a affecté ses artisans hautement qualifiés. Au cours de la bataille de la vallée du Liri, le colonel Bishop avait dirigé avec succès les opérations de son service et avait intelligemment appliqué les précieuses leçons tirées de ces opérations dans le développement de l'organisation de la réparation et du rétablissement à son niveau actuel d'efficacité. Le colonel Bishop a incarné l'esprit de service et la fierté professionnelle qui ont grandement contribué à la haute estime dont jouit le reste du Corps d'armée pour son service. Notes
Supplément a la Gazette de Londres du 31 mai 1945, no 37101, page 2741, et a la Gazette du Canada et à la CARO/5625, toutes deux datées du 28 avril 1945.
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Lieutenant-colonel John Kenneth Bradford, OBE
Date d'attribution : avril 29, 1944
Citation
Cet officier était responsable de la planification de l'opération Husky par le « Royal Electrical Mechanical Engineer » et de la tâche exhaustive d'inspection, de réparation, de modification et d'imperméabilisation de l'équipement de la Force "X". Ce travail, qui impliquait une certaine dose de pionnier, a été efficacement mené à bien dans le peu de temps disponible, principalement grâce aux efforts du lieutenant-colonel Bradford pour organiser et superviser ses ateliers, tout en les préparant pour l'assaut. La planification du lieutenant-colonel Bradford s'est avérée tout à fait judicieuse, de sorte qu'au cours de la campagne sicilienne, les ressources limitées du « Royal Electrical Mechanical Engineer » que la navigation permettait étaient organisées de manière à répondre aux besoins de la division, les routes d'approvisionnement étant claires en tout temps, et à aider le reste du Corps. Les pertes de véhicules et d'équipements ainsi récupérées par la direction agressive du lieutenant-colonel Bradford ont été réparées dans un délai exceptionnellement court. Les monteurs, formés sous sa direction, ont grandement contribué à la mobilité de la division par l'initiative et l'improvisation qu'ils ont utilisées pour ramener notre propre équipement et celui de l'ennemi à la bataille. L'énergie infatigable, le dévouement incessant au devoir, la détermination et la compétence avec lesquelles le lieutenant-colonel Bradford a dirigé les services du « Royal Electrical Mechanical Engineer » de la 1re Division d'infanterie canadienne ont été un exemple inspirant pour tous les grades sous son commandement, ce qui leur a valu le haut niveau qu'ils ont atteint. Notes
Supplément à la Gazette de Londres du 2 mai 1944, no 36497, page 2043, et à la Gazette du Canada du 29 avril 1944 et à CARO/4430 du 3 mai 1944, "pour services courageux et distingués en Sicile".
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Lieutenant-colonel Robert Alexander Campbell, OBE
Date d'attribution : juin 4, 1946
Citation
Le lieutenant-colonel Campbell est parti outre-mer avec l'atelier de campagne no 1 de l'Armée de terre en 1940. Depuis, en raison de ses capacités, de son énergie et de son dévouement indéfectible à son devoir, il a été affecté à plusieurs postes d'état-major à responsabilités toujours croissantes. Sa loyauté, sa bonne humeur et son application infatigable au travail en cours ont donné l'exemple, ce qui a toujours permis aux personnes qui lui étaient subordonnées de fournir les meilleurs efforts. À titre de directeur adjoint du Génie mécanique au Quartier général militaire canadien de mai 1943 à janvier 1945, il a rendu un service inestimable à l'administration du Génie électrique et mécanique royal canadien au Royaume-Uni et à la supervision d'un atelier de la base canadienne pendant les mois d'intense activité où la Première Armée canadienne a préparé et exécuté l'invasion de l'Europe. Le lieutenant-colonel Campbell a assumé les fonctions de directeur adjoint du Génie mécanique au Quartier général militaire canadien au début de septembre 1945 pendant la difficile période de fermeture de l'atelier de la base et de toutes les installations du Génie électrique et mécanique royal canadien au Royaume-Uni, et il a exercé ses fonctions avec une efficacité caractéristique. Notes
Supplément à la Gazette de Londres du 4 juin 1946, no 37599, page 2824, et à la Gazette du Canada du 15 juin 1946 et CARO/6632 du 17 juin 1946.
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Lieutenant-colonel Hugh Gordon Conn, OBE
Date d'attribution : juillet 7, 1945
Citation
Entre le 1er septembre 1944 et le 31 décembre 1944, le lieutenant-colonel HG Conn, en tant que « CREME » des troupes du 1er Corps d'armée canadien, a dirigé les unités du GEMRC des troupes du Corps d'armée, par ses compétences administratives exceptionnelles et ses efforts constants, afin qu'un nombre maximal d’équipement endommagés soit réparé et rendu disponible à des fins opérationnelles. Durant cette même période, le lieutenant-colonel Conn, en plus de ses engagements normaux, avait jusqu'à quatre ateliers britanniques de troisième échelon sous son commandement, et la coordination de leur travail a été menée à bien et a exigé des efforts bien au-delà des exigences habituelles. De plus, le lieutenant-colonel Conn, au cours de cette période, a organisé et dirigé plusieurs programmes techniques spéciaux, le plus important étant la conversion d'urgence des chars pour la construction de ponts. L'achèvement de ce dernier programme avant la date prévue a sans aucun doute accéléré l'avance des véhicules blindés sur les nombreux obstacles aquatiques sur ce front. Notes
Supplément à la Gazette de Londres du 11 septembre 1945, no 37262, page 4557, et à la Gazette du Canada et à la CARO/5849, toutes deux datées du 7 juillet 1945.
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Lieutenant-colonel Alexander DeMaio, OBE
Date d'attribution : juillet 7, 1945
Citation
Le lieutenant-colonel Alexander DeMaio est commandant du Génie électrique et mécanique royal canadien de la 1re Division d’infanterie canadienne du depuis la fin novembre 1943. Pendant la période de son commandement, le moral et la qualité des services rendus par son organisation ont été du plus haut niveau. Dans la bataille de la ligne gothique, le transport de la division par les routes poussiéreuses, étroites et escarpées sur lesquelles se déroulaient les opérations fut soumis à une énorme pression. Le lieutenant-colonel DeMaio a personnellement supervisé l'organisation et l'emplacement des postes de récupération avancés. C'est tout à l'honneur de la qualité de l'entretien et de l'efficacité des services de récupération obtenus sous la direction de cet officier que les opérations n'ont jamais été retardées par des pannes mécaniques. La même norme a été maintenue lors des batailles ultérieures, menant à la chute de Rimini et à la traversée de la rivière Savio. Malgré les grandes distances à parcourir et les difficultés d'entretien, le lieutenant-colonel DeMaio, grâce à une planification minutieuse et au saut des détachements avancés de l’artillerie et des ateliers, s'assure qu'aucun canon ou véhicule ne soit perdu par manque d'installations de réparation pour la division. Il était sur la route jour et nuit à superviser le travail de ses patrouilles routières du GEMRC et, par sa bonne humeur infaillible, il gardait le moral au plus haut niveau. Ses hommes ont réparé et retourné l'équipement sur le terrain à des moments bien en deçà de la moyenne. Dans l'avancée de la rivière Senio, les installations écrites étaient si pauvres que les ateliers ont dû être laissés jusqu'à 80 miles à l'arrière. La planification du lieutenant-colonel DeMaio, et en particulier le système de rotation qu'il avait mis en place dans le cas des canons, a connu un tel succès que, une fois de plus, ses services ont maintenu l'équipement de la division en état de combat. La contribution la plus importante des services du GEMRC a cependant été la production du pont d'assaut de l'infanterie légère "Olafson". Ce pont, produit par le GEMRC à partir des ressources de la division, a été un facteur vital dans les traversées de la rivière Lamone et du Canale Naviglio. Tout au long de la période couverte par cette citation, l'organisation dirigée par le lieutenant-colonel DeMaio a rendu un service inégalé. Selon la norme qu'il avait établie pour l'entretien, cet officier était en grande partie responsable de s'assurer que la division était prête à intervenir. Par son énergie et son dynamisme, il a veillé à ce que les règles soient respectées et que les véhicules continuent de rouler, maintenant ainsi l'élan de l'attaque. Ses compétences en génie et ses capacités en tant que commandant avaient été d'une valeur inestimable pour la division. Notes
Supplément à la Gazette de Londres du 11 septembre 1945, no 37262, page 4557, et à la Gazette du Canada et à la CARO/5849, toutes deux datées du 7 juillet 1945.
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Major (A/Lieutenant-colonel) James Russell Dunlop, OBE
Date d'attribution : septembre 22, 1945
Citation
Au cours des trois derniers mois, le lieutenant-colonel Dunlop a fait preuve d'une habileté exceptionnelle dans l'efficacité et l'agressivité avec lesquelles il s'est acquitté de ses fonctions à titre de « CREME » des troupes du 2e Corps canadien. En février, lorsque les pièces de rechange pour les véhicules "A" et "B" n'étaient pas facilement disponibles, cet officier a rassemblé et organisé de 100 à 200 civils allemands pour démonter et dépouiller les véhicules inutilisables afin de rendre disponibles les pièces nécessaires à l'entretien des équipements en état de marche. En deux semaines, il a été en mesure de fournir des pièces de rechange pour permettre la réparation de plus de 400 véhicules dont les divisions avaient absolument besoin dans le cadre de leurs opérations. Après la traversée du Rhin par le Nord-Ouest de la Hollande et le Nord-Est de l'Allemagne, il a travaillé jour et nuit pour maintenir une liaison personnelle avec toutes les divisions et effectuer des reconnaissances pour s'assurer que les ateliers de deuxième et troisième ligne et les installations de récupération étaient bien en avant pour soutenir toutes les formations. Par une compréhension claire des problèmes en cause, une bonne planification et un contrôle habile de ses unités, il s'assurait que toutes les divisions et tous les corps d'armée disposaient, avec une efficacité maximale, de l’ensemble des installations des troupes de corps GEMRC. Tout au long de la campagne dans le Nord-Ouest de l'Europe, cet officier a amplement démontré sa capacité exceptionnelle d'organiser et de maintenir un haut niveau d'efficacité dans toute unité du GEMRC qu'il a commandée. Par son agressivité, son esprit d'initiative, son sens élevé des responsabilités et sa bonne humeur, il a donné l'exemple à tous les grades et a assuré le maintien d'une efficacité maximale dans ses unités lorsqu'il travaillait sous pression constante, contribuant ainsi grandement au bon fonctionnement des services du GEMRC dans ce corps. Notes
Supplément à la Gazette de Londres du 11 octobre 1945, no 37302, page 4996, et à la Gazette du Canada et à la CARO/6074 du 22 septembre 1945.
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Lieutenant-colonel John Holloway Fox, OBE
Date d'attribution : septembre 22, 1945
Citation
Au cours de la période où le 2e atelier de base canadienne avancée a été établi à Anvers, des perturbations et des interférences continues ont été subies en raison de l'action ennemie. Malgré cela, la production n'a cessé d'augmenter dans tous les départements, grâce presque entièrement à l'excellent leadership et à l'exemple du lieutenant-colonel Fox. De nombreux engagements opérationnels vitaux ont été tenus au cours des trois derniers mois, y compris la conception et la mise en production à court terme des remorques porte-poteaux pour les récentes opérations du pont du Rhin. Les remorques en question ont donné entière satisfaction, et la conception, la fabrication et la rapidité de fabrication ont reçu les plus grands éloges. La réparation des chars amphibies et des véhicules de transport de troupes pour Walcheren et les récentes traversées du Rhin était une tâche prioritaire. Cela s'est fait en travaillant toujours contre la montre, de manière exemplaire. Plus de 100 transporteurs ont été convertis en porte-charges selon une conception formulée par le 2e Atelier canadien de base avancé sous la direction personnelle du lieutenant-colonel Fox. Celles-ci se sont avérées satisfaisantes et le design a été universellement adopté dans le théâtre d’opération. Le splendide dévouement au devoir et l'exemple donné en tout temps par le lieutenant-colonel Fox ont joué un rôle déterminant dans le maintien de la production dans l'atelier pendant les périodes les plus difficiles. Notes
Supplément à la Gazette de Londres du 11 octobre 1945, no 37302, page 4997, et à la Gazette du Canada et à la CARO/6074 du 22 septembre 1945.
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Lieutenant-colonel (A/Colonel) Robert Lawrence Franklin, OBE
Date d'attribution : janvier 5, 1946
Citation
Les services de cet officier ont été exceptionnels. Au début de la guerre, il a apporté une contribution notable au développement de la formation militaire canadienne. Plus tard, il est retourné au service de son Corps (Génie électrique et mécanique royal canadien) et a été nommé directeur du Génie mécanique de la Branche du maître général du matériel. Son initiative et son travail acharné ont contribué dans une large mesure au développement et à l'organisation satisfaisants de son Corps. C'est un officier technique très compétent, efficace et consciencieux, et on considère que ses services méritent une reconnaissance spéciale. Notes
Second Supplément à la London Gazette of 28 décembre 1945, No. 37408, page 135, and Gazette du Canada datée 5 janvier 1946 et CARO/6309 datée 7 janvier 1946.
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Lieutenant-colonel Roger French Jobson, OBE
Date d'attribution : juin 15, 1946
Citation
Cet officier a été porté à l'effectif de l'Armée canadienne en juillet 1940. Il a d'abord servi dans le Corps blindé royal canadien en tant qu'officier commandant du dépôt mécanisé central. Le nouveau développement du Corps blindé canadien a nécessité un travail expérimental considérable sur les véhicules blindés de combat. La direction du lieutenant-colonel Jobson dans ces affaires était remarquable. Comme son travail devint connu, il était évident que ses services étaient requis par l'Armée canadienne dans son ensemble, et il fut donc transféré au Corps royal canadien des magasins militaires. Là encore, son initiative et ses compétences techniques lui ont valu une réputation enviable. Afin de pouvoir servir outre-mer, il s'est porté volontaire pour accepter le commandement de l'atelier de la 4e Brigade blindée canadienne. Tant au Canada qu'à l'étranger, il a établi une norme d'entretien des véhicules qui était rarement égalée. De la 4e Brigade blindée canadienne, il a été muté et apointé sous-¬directeur adjoint du Génie mécanique de la 2e Brigade blindée canadienne. Le travail du lieutenant-colonel Jobson au sein de cette formation a nécessité la récupération de véhicules dans la zone de combat, et c'est grâce à son audace et à son ingéniosité que de nombreux chars ont été récupérés et réparés en un temps très court. Sans aucun doute, ses efforts ont grandement contribué à l'efficacité au combat de la 2e Brigade blindée canadienne. Cet officier a servi dans cette formation pendant toute la durée des hostilités. Lors de la formation des Forces d’occupation de l'Armée canadienne, le lieutenant-colonel Jobson est nommé commandant du Génie électrique et mécanique royal canadien et chargé de l'organisation des unité du Génie électrique et mécanique royal canadien des divisions. Conscient que les Forces canadiennes devraient être indépendantes à bien des égards, il a organisé les ateliers de façon à ce qu'ils soient en mesure d'effectuer des réparations bien au-delà des engagements normaux. De plus, il s'est doté de certains équipements hautement spécialisés, dont l'utilisation habile a permis de réduire considérablement le nombre de véhicules hors route à réparer. Cet officier a été très consciencieux et énergique dans l'exécution de toutes les tâches qui lui ont été confiées. Sa fiabilité a établi le fait qu'aucune tâche n'est trop difficile pour sa branche du service. Tous les officiers et hommes sous son commandement ont été imprégnés de cet esprit. Son long service méritoire et son rendement au-delà de l'exercice de ses fonctions méritent certainement une attention particulière. Notes
Supplément à la Gazette de Londres du 4 juin 1946, no 37599, page 2824, et à la Gazette du Canada du 15 juin 1946 et CARO/6632 du 17 juin 1946.
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Lieutenant-colonel Frederick John Lyle, OBE
Date d'attribution : mars 17, 1945
Citation
Cet officier est le « CREME », Troupes de la Première Armée canadienne, depuis deux ans. Il a apporté une contribution exceptionnelle à la formation et à l'entraînement de toutes les unités du GEMRC des troupes de la Première Armée canadienne. Depuis l'arrivée de la Première Armée canadienne sur le théâtre du Nord-Ouest de l'Europe, ses efforts inlassables et ses capacités administratives exceptionnelles ont été en grande partie responsables de la production d'une grande quantité d'équipements réparés par les unités GEMRC de troisième ligne des troupes de l'Armée canadienne, avec un accent particulier sur la production de blindés pendant la période du 1er août au 1er octobre 1944, où il était essentiel d'avoir en tout temps la quantité maximale disponible en matière de blindage. Notes
Supplément au London Gazette du 17 avril 1945, no 37038, page 2063, et à la Gazette du Canada du 17 mars 1945 et au CARO/5466 du 19 mars 1945.
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Lieutenant-colonel William McKinlay, OBE
Date d'attribution : septembre 22, 1945
Citation
Au cours de la campagne dans le Nord-Ouest de l'Europe, cet officier a été successivement commandant d'un atelier des troupes blindées, commandant du GEMRC des troupes de la Première Armée canadienne, et directeur adjoint du génie mécanique au quartier général de la Première Armée canadienne. Dans toutes ces nominations, il a fait preuve de qualités exceptionnelles de jugement et d'organisation. Au cours des trois derniers mois, de nombreux engagements d'urgence se sont développés et ont tous été tenus par des ateliers sous sa supervision directe. Entre le 1er février et le 30 avril 1945, la révision rapide des véhicules blindés de transport de troupes et l'entretien des véhicules blindés de combat ont été une priorité absolue. C'est en grande partie grâce à la planification intelligente de cet officier, à sa supervision énergique et à sa capacité de maintenir tout le personnel à un niveau élevé que ce travail essentiel a pu être accompli dans les délais prescrits par les opérations. En tout temps, il a démontré des qualités et des performances qui vont au-delà des exigences normales des fonctions qu'il a occupées. Notes
Supplément à la Gazette de Londres du 11 octobre 1945, no 37302, page 4997, et à la Gazette du Canada et à la CARO/6074 du 22 septembre 1945.
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Colonel Maxwell Charles Gordon Meighen, OBE
Date d'attribution : décembre 23, 1944
Citation
Cet officier est responsable de l'organisation, de la formation et du développement du service du GEMRC au sein du 2e Corps canadien depuis sa création. Son enthousiasme et son initiative ont largement contribué à l'efficacité du service. Il n'a pas ménagé ses efforts pendant la phase de planification du déménagement en France et après que le Corps ait assumé un rôle opérationnel. Au cours de cette dernière période, une charge supplémentaire a été imposée à son service en fournissant des instructeurs et des installations pour l'imperméabilisation des véhicules, et en grande partie grâce à cette organisation et à une surveillance étroite, très peu de véhicules de ce corps ont été perdus par noyade. Depuis le débarquement, cet officier n'a pas ménagé ses efforts pour assurer le maintien d'un très haut niveau d'entretien dans l'ensemble du Corps. Notes
Supplément au London Gazette du 30 janvier 1945, no 36917, page 675, et à la Gazette du Canada du 23 décembre 1944 et au CARO/5235 du 3 janvier 1945.
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Lieutenant-colonel Barstow Harding Miller, OBE
Date d'attribution : juin 30, 1945
Citation
Le lieutenant-colonel Miller commandait un atelier de troupes blindées du 24 octobre 1944 a la fin décembre 1944. Pendant tout ce temps, son unité était située dans une zone d'Anvers, qui a été soumise à une attaque ennemie lourde et continue par les airs. Les bâtiments occupés par l'unité ont reçu un coup direct, ce qui a fait des victimes et de nombreux cas évités de justesse. Par son ingéniosité et son énergie à surmonter tous les revers matériels causés par l'action ennemie, et par son exemple personnel et son habileté, cet officier a réussi à maintenir le moral de son unité a un niveau élevé, permettant ainsi de compléter des réparations d'une importance vitale auxquelles son unité était engagée, et ce, dans les délais prévus. Notes
Supplément à la Gazette de Londres du 10 juillet 1945, no 37172, page 3589, et à la Gazette du Canada et à la CARO/5826, toutes deux datées du 30 juin 1945.
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Lieutenant-colonel Russell Hamilton Noble, OBE
Date d'attribution : avril 29, 1944
Citation
Le major Noble était responsable de la bonne condition mécanique et de l’imperméabilisation de tous les véhicules de la 1re Brigade blindée de l'Armée canadienne pour l'opération HUSKY, ainsi que de la planification détaillée du « RCEME ». L'imperméabilisation de tous les véhicules s'est avérée une tâche énorme, en particulier le soudage électrique et le montage d'adaptations spéciales au réservoir Sherman M4A4, c'était la première fois que ce réservoir était ainsi traité. Le major Noble a fait preuve d'un dynamisme, d'une initiative et d'une capacité d'organisation exceptionnels en accomplissant la tâche dans le peu de temps dont il disposait ; l'habileté du travail est attestée par le fait que tous les véhicules ont eu un rendement satisfaisant suite à la traversée. Pendant la campagne sicilienne, les ateliers ont continué à fonctionner efficacement sous la supervision compétente du major Noble. Notes
Supplément à la Gazette de Londres du 2 mai 1944, no 36497, page 2043, et à la Gazette du Canada du 29 avril 1944 et à la CARO/4430 du 3 mai 1944, "pour services courageux et distingués en Sicile". Les documents du gouverneur général (RG.7 Groupe 26, volume 57, dossier I-190, dossier 4) sont cités. Il avait été promu au grade de lieutenant-colonel avant que le prix ne soit approuvé.
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Sergent-major de l’armement Harry Robert Northover, OBE, MC
Date d'attribution : décembre 31, 1918
Citation
Aucune citation n’a été trouvée. Notes
Septième Supplément à la Gazette de Londres en date du 31 décembre 1918, no 31098, p. 93
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Lieutenant-colonel John George Pope, OBE
Date d'attribution : janvier 5, 1946
Citation
Cet officier, âgé de 47 ans, a été commissionné lieutenant (Ordonnance du Génie Mécanique, quatrième classe) le 5 janvier 1940, et est arrivé outre-mer le 9 février 1940. Après s'être acquitté de façon très satisfaisante des responsabilités de divers postes d'atelier sur le terrain, il fut nommé « DADOS (E) », 2e Division canadienne le16 août 1941, où il rendit un excellent service. Depuis le 28 août 1942, il est employé dans la « Q (AE) Sub-branch » du Quartier général militaire canadien à titre de « DADOS (E), DDME et ADME », respectivement. Dans son poste actuel, il est responsable de la réparation et de l'entretien de l'équipement de la base principale de l'Armée canadienne outre-mer, ainsi que des opérations du département de la section du GEMRC sous son commandement au Quartier général militaire canadien. Dans ces deux fonctions, il a fait preuve d'une initiative et d'une prévoyance remarquables, particulièrement en 1944, lorsque les Forces canadiennes ont été mobilisées pour l'invasion du Nord¬-Ouest de l'Europe. Même dans des circonstances particulièrement difficiles, il a toujours fait preuve d'un grand sang-froid. Il est l'un des officiers les plus compétents et les plus fiables du GEMRC et a apporté une contribution inestimable au bon fonctionnement du GEMRC. En tout temps, il a fait preuve d'esprit d'entreprise, de débrouillardise et d'ingéniosité bien au¬ delà de ce que l'on attend normalement de sa nomination. Notes
Second Supplément au London Gazette du 28 décembre 1945, No. 37408, page 135, et à la Gazette du Canada datée 5 janvier 1946 et CARO/6309 datée 7 janvier 1946. Le colonel Pope a été recommandé deux fois pour l'OBE. Il s'agit de la recommandation précédente : Le colonel Pope, qui a servi outre-mer pendant la guerre de 1914-1919, a été nommé lieutenant le 5 janvier 1940 et est arrivé outre-mer le 9 février 1940. Les compétences et les aptitudes administratives qui l'ont distingué en tant qu'officier d'atelier exceptionnel l'ont amené à être nommé Adjoint au Sous-directeur des Services de l'ordonnance (équipement) au Quartier général de la 2e Division canadienne en août 1941, où son travail et ses aptitudes exceptionnels ont fait de lui l'officier logique à être employé respectivement comme Adjoint au Sous-directeur des Services de l'ordonnance (équipement), et respectivement Assistant-directeur du Génie mécanique et Adjoint-directeur du Génie mécanique au sein du « Quartermaster General (Army Equipment) Sub Branch » au Quartier général de l’Armée canadienne. Toutes ses fonctions, non seulement celles associées à ses nominations au sein de l’état-major, mais aussi toutes ses relations et tâches ont été accomplies avec la plus grande diligence, la plus grande attention, l'enthousiasme et la plus grande compétence technique. Le colonel Pope, tout en occupant les postes Assistant-directeur du Génie mécanique et Adjoint-directeur du Génie mécanique, a été responsable pendant la période difficile des opérations de la base principale de réparations et de l'entretien de l'équipement détenu par l'Armée canadienne outre-mer et a assumé une part considérable de la responsabilité des réparations en troisième et quatrième lignes pour le « War Office » dans le cadre de l'effort de guerre commun. Il a également été responsable du fonctionnement de la section du Génie électrique et mécanique royal canadien au Quartier général militaire canadien. Il a apporté une contribution inestimable à l'Armée canadienne au cours des opérations en établissant et en maintenant un haut niveau d'efficacité dans les ateliers des bases canadiennes, et en faisant preuve de prévoyance, de planification et de jugement analytique éclairé sur les nombreux problèmes techniques et de production auxquels les ateliers ont été confrontés pendant cette période. En plus de ses autres fonctions, le colonel Pope a été conseiller principal auprès du Génie électrique et mécanique royal canadien outre-mer, avec un effectif d'environ cinq cent vingt officiers et 16 000 autres grades, et par sa supervision efficace de la formation, de l'organisation et de l'administration, ainsi que par sa compréhension des problèmes de personnel, il a rendu des services exceptionnels à l'Armée canadienne outremer, et il est fortement recommandé que ses services soient reconnus.
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Colonel Gordon Andrew Secord, OBE
Date d'attribution : janvier 1, 1945
Citation
À la demande du Maître-général général de l'ordonnance, le colonel GA Secord s'enrôle dans l'Armée canadienne le 17 octobre 1941. Il a été nommé officier commandant de l'atelier de l’ordonnance de la base canadienne nouvellement formé. Grâce à sa planification minutieuse et à son travail assidu, l'unité est montée en puissance et a été transférée outre-mer en mars 1942. Il s'agissait de la plus grande unité canadienne jamais formée au Canada et de l'atelier le mieux équipé et le plus complet qui soit jamais arrivé au Royaume-Uni. Sous sa direction, il s'est agrandi, passant d'un effectif initial de 1 704 militaires de tous grades à son effectif autorisé actuel de 3 104 militaires de tous grades. L'unité répare tout l'équipement de l'armée, depuis les montres, les délicats appareils de conduite de tir et les radars, jusqu'aux canons lourds et aux chars. Il a été conçu comme une partie intégrante et inestimable de l'Armée canadienne outre-mer. En raison de la qualité et de la quantité de sa production, il a acquis la réputation d'être l'un des ateliers de base les plus efficaces d'Angleterre, et les officiers supérieurs de l'armée britannique, qui ont visité l'unité, déclarent qu'ils n'ont aucun atelier comparable, notamment en ce qui concerne le rendement par heure¬-homme. En préparant l'Armée canadienne à envahir la France, le 1er Atelier de la base canadienne a imperméabilisé environ 1 000 véhicules " A " et " B " dans le cadre de la force d'assaut. Le résultat de leur travail est indiqué dans un rapport reçu du « DDME », Première Armée canadienne, daté du 17 juin 1944, qui indiquait en partie que " le Brigadier Howard, DDME (Br) War Office déclare qu'un contrôleur a signalé que sur sa plage particulière que le pataugeage le plus satisfaisant était fait par des unités canadiennes " et qu'il a été rapporté que " dans les zones de manœuvre, on demande aux conducteurs britanniques de voir des véhicules canadiens comme exemples de technique de l'imperméabilité ". L'excellente qualité de l'imperméabilisation réalisée dans l'atelier de la base reflète le plus grand crédit possible pour le Colonel Secord et a contribué dans une large mesure au succès des opérations de débarquement. Une indication de la taille de l'unité et de la contribution qu'elle a apportée au maintien de l'état mécanique de l'Armée canadienne est révélée par le fait qu'au cours des 12 derniers mois, elle a réparé pas moins de 310 976 pièces d'équipement distinctes et que sa production est en constante augmentation. Au cours de cette période, le colonel Secord a fait preuve des plus grandes qualités de leadership et d'enthousiasme parmi ses officiers et ses hommes, et les succès exceptionnels de l'unité sont en grande partie attribuables à ses qualités d'industrie, de persévérance et de prévoyance. Notes
Supplément au London Gazette du 1er janvier 1945, no 36867, p. 110, et à la Gazette du Canada du 1er janvier 1945 et au CARO/5244 du 5 janvier 1945.
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Colonel Norman Clarence Sherman, OBE
Date d'attribution : juin 15, 1946
Citation
Cet officier a servi pendant plus de 35 ans dans l'Armée canadienne. C'est un ingénieur mécanique d'une habileté exceptionnelle. Au cours de ces années, il a apporté de nombreuses contributions au développement mécanique au sein de l'Armée canadienne, particulièrement dans le domaine de l'automobile. Il s'est tenu au courant des progrès scientifiques et s'est préparé à faire face aux situations d'urgence au fur et à mesure qu'elles se présentaient. Au Commandement du Pacifique, il a été directeur adjoint du Génie mécanique et a été en grande partie responsable du développement, de l'organisation et de l'efficacité des services du Génie électrique et mécanique royal canadien. Notes
Gazette du Canada du 15 juin 1946 et CARO/6632 du 17 juin 1946.
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Lieutenant-colonel Egerton Millar Shields, OBE
Date d'attribution : décembre 23, 1944
Citation
Le lieutenant-colonel Egerton Millar Shields a été « CREME » de cette division pendant la période d'entraînement, de préparation aux opérations combinées et à la bataille de Normandie. Le vaste et nouveau problème de l'imperméabilisation de milliers de véhicules pour les débarquements en eau salée lors de plusieurs exercices divisionnaires à grande échelle et pour les opérations a été résolu par l'extraordinaire persévérance et ingéniosité du lieutenant-colonel Egerton Millar Shields, qui a insufflé à ses officiers, adjudants, sous-officiers et hommes de troupe, un enthousiasme pour faire un travail d'artisan. Le résultat fut que moins d'un quart d’un pour cent de tous les véhicules de la division débarquant le jour J furent noyés en raison d'étanchéité correcte. Depuis lors, l'efficacité mécanique du transport et de l'équipement de cette division a été maintenue à un niveau très élevé. Cela a grandement aidé la division à atteindre ses objectifs, en grande partie grâce à ses efforts inlassables. Notes
Supplément au London Gazette du 30 janvier 1945, no 36917, page 675, et à la Gazette du Canada du 23 décembre 1944 et au CARO/5235 du 3 janvier 1945.
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Major James Alexander Stewart, OBE
Date d'attribution : avril 28, 1945
Citation
: Cet officier a commandé l'atelier de la 1re Brigade blindée canadienne pendant les opérations du 11 mai au 15 décembre 1944. Il est maintenant « DADME » de la brigade. Pendant cette période, la brigade était presque continuellement au combat. À la rivière Gari, à Trasimero et sur la ligne Hilde, la récupération rapide, la réparation et le retour des chars aux unités étaient essentiels pour maintenir la dynamique de l'attaque. Les longues lignes de communication rendaient impossible l'approvisionnement de nouveaux chars en quantité suffisante. Malgré des déplacements constants et de grandes difficultés pour obtenir les pièces et le matériel nécessaires, cet officier a tellement bien organisé son commandement que la récupération, la réparation et le retour des chars aux unités ont été effectués avec la plus grande efficacité et rapidité possible. Pendant la bataille de Florence et la percée de la ligne gothique, la formation soutenait jusqu'à trois divisions à la fois, ce qui imposait une pression maximale sur les ateliers. Malgré cela, conjugué à des conditions météorologiques extrêmes, à de mauvaises communications et à des routes dangereuses, aucune unité de cette brigade ne s'est jamais engagée au combat en sous-effectif, en grande partie grâce à la compétence, à la persévérance et au dévouement de cet officier. Il a contribué de manière significative au succès des unités de la brigade au combat. Notes
Supplément à la Gazette de Londres du 31 mai 1945, no 37101, page 2742, et à la Gazette du Canada et à la CARO/5625, toutes deux datées du 28 avril 1945. L'histoire du 12e Régiment blindé canadien [Three Rivers Regiment] l'identifie comme étant un membre décoré de cette unité, probablement en raison de son service antérieur auprès d'eux.
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Lieutenant-colonel William Lennox Thompson, OBE
Date d'attribution : décembre 15, 1945
Citation
Depuis son arrivée dans ce théâtre, le lieutenant-colonel Thompson a porté une attention inlassable à la tâche en cours et, au début de la campagne, s'est organisé pour réparer les installations quelques heures après l'arrivée de l'atelier, ce qui s'est révélé très précieux. L'aide apportée à la préparation des "Kangourous" avant la percée de Caen était vitale sur le plan opérationnel, et l'inspiration du commandant à cette époque a contribué à maintenir les hommes à un niveau de performance aussi élevé pendant une longue période. Dernièrement, l'atelier, en plus de son rôle normal, a servi de centre de réparation de troisième ligne pour la Deuxième Armée britannique AGRA, le 30e Corps (britannique) et le 12e Corps (britannique). Certains programmes de réparation de pièces d'artillerie et de chars d'assaut ont été réalisés en un temps record grâce à son énergie et à son initiative. Dans de nombreux cas, la limite de temps pour le travail approchait de l'impossible, mais les engagements ont été respectés sans exception. La splendide coopération dont a fait preuve le 1er Atelier de la base avancée canadienne est entièrement attribuable à la politique du « maximum d’effort pour servir la cause » établie et exigée par le lieutenant-colonel Thompson. Notes
Supplément à la Gazette de Londres du 24 janvier 1946, no 37442, page 630, et à la Gazette du Canada du 15 décembre 1945 et CARO/6276 du 18 décembre 1945.
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Lieutenant-colonel Arnauld Leonard Wright, OBE
Date d'attribution : janvier 5, 1946
Citation
Le lieutenant-colonel Wright est âgé de 38 ans. Il a été commissionné dans la milice non permanente en avril 1938 et dans l'armée active en janvier 1940. De novembre 1940 à septembre 1942, il a été surintendant de l'établissement d'expérimentation et de vérification des armes légères à l'arsenal de Valcartier. Il a fréquenté le Collège militaire des sciences, depuis, il fait partie de la Section du développement de l'équipement au Quartier général militaire canadien et a travaillé avec le directeur général de l'Artillerie du ministère de l'Approvisionnement. Récemment, il a été employé dans l'exploitation de la science et de la technologie ennemies. Au cours des premières périodes difficiles du début de la guerre, le travail de cet officier a été des plus utiles pour accélérer la production, la vérification et la livraison d'armes dont la production canadienne avait grandement besoin. Son fonds de suggestions polyvalentes a été une source d'inspiration pour les concepteurs d'armes, et il a favorisé et maintenu la liaison la plus étroite entre les concepteurs britanniques et canadiens d'armes et d'équipement. De plus, il a établi des relations étroites et bénéfiques similaires avec des designers américains. Il a également beaucoup contribué aux connaissances techniques en rassemblant, éditant et publiant probablement la série la plus concise et la plus complète d'ouvrages de référence techniques disponibles aujourd'hui à l'usage des concepteurs dans chacune des branches du service. Notes
Second Supplément à la London Gazette of 28 Décembre 1945, No. 37408, page 136, et la Gazette du Canada datée 5 janvier 1946 et CARO/6309 datée 7 janvier 1946.
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